SÉLECTIONS DES EXPERTS 43427
UNOC 3 : URGENCE OCÉANS I CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR L'OCÉAN 351k43
Co-organisée par les gouvernements de la et du Costa Rica, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) se tient à Nice en , du 9 au 13 juin 2025.
L’événement, placé sous le thème « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », ambitionne de remettre les océans au cœur de l’agenda mondial. Le but de l’UNOC est de renforcer les efforts en faveur de l’Objectif de Développement Durable n°14 : « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines ».
La Conférence implique toutes les parties prenantes concernées, réunissant les 193 États membres des Nations Unies, ONGs et institutions internationales, acteurs de la société civile, chercheurs, universitaires, scientifiques et artistes engagés.
Alors que les océans couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre, leur rôle vital dans l’équilibre climatique et la biodiversité n’a jamais été aussi menacé. Face à l’urgence environnementale, nombre d’artistes choisissent de mettre en lumière la fragilité des milieux marins. Leurs œuvres nous immergent dans les abysses, dénoncent la montée des eaux, les déchets plastiques ou les espèces disparues. Elles sensibilisent ou émerveillent et offrent un regard sur un univers aussi mystérieux que vulnérable.
Co-organisée par les gouvernements de la et du Costa Rica, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) se tient à Nice en , du 9 au 13 juin 2025.
L’événement, placé sous le thème « Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan », ambitionne de remettre les océans au cœur de l’agenda mondial. Le but de l’UNOC est de renforcer les efforts en faveur de l’Objectif de Développement Durable n°14 : « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines ».
La Conférence implique toutes les parties prenantes concernées, réunissant les 193 États membres des Nations Unies, ONGs et institutions internationales, acteurs de la société civile, chercheurs, universitaires, scientifiques et artistes engagés.
Alors que les océans couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre, leur rôle vital dans l’équilibre climatique et la biodiversité n’a jamais été aussi menacé. Face à l’urgence environnementale, nombre d’artistes choisissent de mettre en lumière la fragilité des milieux marins. Leurs œuvres nous immergent dans les abysses, dénoncent la montée des eaux, les déchets plastiques ou les espèces disparues. Elles sensibilisent ou émerveillent et offrent un regard sur un univers aussi mystérieux que vulnérable.
LE MYSTÈRE DE NOTRE DÉCOUVERTE - D'APRÈS LE TITRE HOMONYME DE MARINA DE CARO 71t22
L’image de deux âmes qui communient surgit de la nuit des temps. Amis, amoureux, parents, le motif de l’union de deux êtres fascine. Depuis le paléolithique où elle n’apparait qu’en subliminal dans une figurine féminine érotisée, elle habite toutes les époques.
Précurseurs de la revendication d’une égalité toujours élusive, dans les statues-couples de l’Égypte antique, l’homme et la femme sont traités de manière identique, dans les dimensions, les postures et la réciprocité de gestes tendres.
Cette même civilisation nous a légué la première trace connue de l’amour intime entre deux hommes, un double portrait de profil, les yeux dans les yeux, accompagné de la légende « Khnumhotep et Niankhkhnum ont vécu ensemble et se sont aimés avec ion ».
Dans notre ère, rares sont les artistes qui ne s’y sont jamais confrontés. Images d’étreintes et de complicité, mais aussi de tension où l’espace entre les protagonistes s’impose tel une troisième présence. Complexe par l’éventail des situations et sentiments à traduire, ce motif tant revisité pourrait lasser, sembler redondant, même « bateau ».
C’est la singularité du regard de l’artiste qui sans cesse le renouvelle, telle une rencontre qui se produit sous nos yeux. Pour tout ce que l’image du couple raconte de profond sur l’humanité, d’originel et d’essentiel dans le pur sens étymologique, jamais sa magie et son mystère ne s’épuiseront.
L’image de deux âmes qui communient surgit de la nuit des temps. Amis, amoureux, parents, le motif de l’union de deux êtres fascine. Depuis le paléolithique où elle n’apparait qu’en subliminal dans une figurine féminine érotisée, elle habite toutes les époques.
Précurseurs de la revendication d’une égalité toujours élusive, dans les statues-couples de l’Égypte antique, l’homme et la femme sont traités de manière identique, dans les dimensions, les postures et la réciprocité de gestes tendres.
Cette même civilisation nous a légué la première trace connue de l’amour intime entre deux hommes, un double portrait de profil, les yeux dans les yeux, accompagné de la légende « Khnumhotep et Niankhkhnum ont vécu ensemble et se sont aimés avec ion ».
Dans notre ère, rares sont les artistes qui ne s’y sont jamais confrontés. Images d’étreintes et de complicité, mais aussi de tension où l’espace entre les protagonistes s’impose tel une troisième présence. Complexe par l’éventail des situations et sentiments à traduire, ce motif tant revisité pourrait lasser, sembler redondant, même « bateau ».
C’est la singularité du regard de l’artiste qui sans cesse le renouvelle, telle une rencontre qui se produit sous nos yeux. Pour tout ce que l’image du couple raconte de profond sur l’humanité, d’originel et d’essentiel dans le pur sens étymologique, jamais sa magie et son mystère ne s’épuiseront.
DES FIGURES, DES VISAGES - HOMO URBANUS: UNE TRAVERSÉE DE L’IDENTITÉ HUMAINE DANS LA CRÉATION D’AUJOURD’HUI 8145p
Dès 2017, le photographe Cyrus Cornut, dans son reportage iconique sur les mégalopoles chinoises lançait l’alerte. Bientôt toute présence humaine sera réduite à une figure minuscule mais héroïque s’opposant coûte que coûte à la destruction de son territoire et de sa mémoire. De façon presque rétrofuturiste, cette sélection prend ce thème de l’« homo urbanus » des temps présents et futurs comme fil rouge. Qu’il s’agisse d’un regard direct (Tom Spach) ou d’une reconstitution numérique (Yongliang Yang), tout nous confirme les effets dévastateurs d’une urbanisation sans limite. Et pourtant ces œuvres nous fascinent autant qu’elles nous effraient. Le motif de l’escalier qui monte vers les hauteurs (Tom Spach, Othmane Bencheqroun) ou descend vers les profondeurs (Vincent Tanguy, Juliette Larochette) y devient une expérience presque métaphysique. Tout comme la traversée de deux personnes au milieu d’un carrefour improbable saisie par Bleu XIII. Et même quand la figure humaine n’est pas visible à l’image comme pour la station service de Xavier Dumoulin, nous en percevons pourtant la présence. Est-elle là au plus profond du grain de l’image à l’instar du célèbre film « Blow Up » d’Antonioni, ou va-t-elle arriver la seconde suivante comme dans les films à suspense d’Hitchcock ? Grâce à la virtuosité de sa technique picturale, Gaëtan Dubroca nous plonge, lui, dans l’univers de ceux qui résistent au cœur des décombres. Saurons-nous être attentifs à ce que le réel du monde nous exprime ?
Dès 2017, le photographe Cyrus Cornut, dans son reportage iconique sur les mégalopoles chinoises lançait l’alerte. Bientôt toute présence humaine sera réduite à une figure minuscule mais héroïque s’opposant coûte que coûte à la destruction de son territoire et de sa mémoire. De façon presque rétrofuturiste, cette sélection prend ce thème de l’« homo urbanus » des temps présents et futurs comme fil rouge. Qu’il s’agisse d’un regard direct (Tom Spach) ou d’une reconstitution numérique (Yongliang Yang), tout nous confirme les effets dévastateurs d’une urbanisation sans limite. Et pourtant ces œuvres nous fascinent autant qu’elles nous effraient. Le motif de l’escalier qui monte vers les hauteurs (Tom Spach, Othmane Bencheqroun) ou descend vers les profondeurs (Vincent Tanguy, Juliette Larochette) y devient une expérience presque métaphysique. Tout comme la traversée de deux personnes au milieu d’un carrefour improbable saisie par Bleu XIII. Et même quand la figure humaine n’est pas visible à l’image comme pour la station service de Xavier Dumoulin, nous en percevons pourtant la présence. Est-elle là au plus profond du grain de l’image à l’instar du célèbre film « Blow Up » d’Antonioni, ou va-t-elle arriver la seconde suivante comme dans les films à suspense d’Hitchcock ? Grâce à la virtuosité de sa technique picturale, Gaëtan Dubroca nous plonge, lui, dans l’univers de ceux qui résistent au cœur des décombres. Saurons-nous être attentifs à ce que le réel du monde nous exprime ?
BESTIAIRE - SA SÉLECTION 5y2a6n
Dans le cortège d’Orphée, Apollinaire met en scène le chat, la tortue, la mouche, la puce ou le poulpe – « ce monstre inhumain, c’est moi-même », écrivait-il d’ailleurs à propos de ce dernier. À l’heure où l’on se ionne pour l’unité du vivant, un bestiaire d’aujourd’hui serait-il bien différent ? D’abord, il compterait un Adam, L’homme Heureux d’Anne Roger-Lacan, et une Eve, Une dame très sélect de Marcel Miracle, lesquels s’animeraient joyeusement comme les Dancing Twins d’Elsa Sahal. Dans ce bestiaire, il y aurait des animaux mélancoliques, peut-être des cygnes-pédalos comme celui d’Erwin Olaf, des ours en peluche comme celui que tient dans ses bras la jeune femme enceinte photographiée par Sophie Bramly. Il y aurait des dinosaures en plastique épinglés comme des papillons dans un cabinet de curiosité de Mark Dion, et peut-être aussi un mickey un peu cabossé, échoué sur une plage, surpris le nez dans le sable par Tami Notsani. Certains animaux seraient un peu des machines, tel le robot en désordre de Zhenya Machneva. Et même des machines en pannes, comme Pour les choses qui restent brutes de Nelson Pernisco. Tous seraient des chimères, chacun à leur façon, à l’image de La déesse de la lune verte de Françoise Vergier, ou de Mimesis-Hibiscus Trinium de Seb Janiak. Certains auraient des ailes comme cet oiseau-fleur de Jean Messagier, comme les créatures de Maya Inès Touam, comme ce poisson-vague de James Rielly.
Dans le cortège d’Orphée, Apollinaire met en scène le chat, la tortue, la mouche, la puce ou le poulpe – « ce monstre inhumain, c’est moi-même », écrivait-il d’ailleurs à propos de ce dernier. À l’heure où l’on se ionne pour l’unité du vivant, un bestiaire d’aujourd’hui serait-il bien différent ? D’abord, il compterait un Adam, L’homme Heureux d’Anne Roger-Lacan, et une Eve, Une dame très sélect de Marcel Miracle, lesquels s’animeraient joyeusement comme les Dancing Twins d’Elsa Sahal. Dans ce bestiaire, il y aurait des animaux mélancoliques, peut-être des cygnes-pédalos comme celui d’Erwin Olaf, des ours en peluche comme celui que tient dans ses bras la jeune femme enceinte photographiée par Sophie Bramly. Il y aurait des dinosaures en plastique épinglés comme des papillons dans un cabinet de curiosité de Mark Dion, et peut-être aussi un mickey un peu cabossé, échoué sur une plage, surpris le nez dans le sable par Tami Notsani. Certains animaux seraient un peu des machines, tel le robot en désordre de Zhenya Machneva. Et même des machines en pannes, comme Pour les choses qui restent brutes de Nelson Pernisco. Tous seraient des chimères, chacun à leur façon, à l’image de La déesse de la lune verte de Françoise Vergier, ou de Mimesis-Hibiscus Trinium de Seb Janiak. Certains auraient des ailes comme cet oiseau-fleur de Jean Messagier, comme les créatures de Maya Inès Touam, comme ce poisson-vague de James Rielly.
ESPACES DE BONHEUR - L’ENVERS DU VIDE 16p40
Devant ou derrière le rideau, je suis au seuil du prochain chapitre de mon espace de bonheur, la danse. Pleinement dans l’instant, au plus près de ma conscience, regardant à l’intérieur de moi-même et vers autrui par le don de soi, ma reconnaissance envers le public et le désir de transmission qui est au cœur de notre art.
Avant la tombée du rideau, et dans chaque instant qui lui succède, j’interprète une myriade de gestes que j’accueille en les laissant m’habiter et en les apprivoisant patiemment.
A travers ma danse, j’espère traduire l’étendue de nos états d’âme et nos états d’être ; le vertige et la résilience de l’amour qui est une rédemption ; la grâce infinie qui est partout dans la nature et dont nos propres corps abritent le mystère ; démontrer que la différence est une évidence ; remplir les points dans l’immensité de l’univers et les relier entre eux. Faire de chacun un espace de bonheur. Les faire briller comme des étoiles.
Cette sélection d’œuvres est l’esquisse d’un portrait de mon histoire.
Merci à Renato d’Agostin, Rebecca Amsellem, Théo Antonin, Hannah Archambault, Paz Borquez-Chevallier, Frédéric Fleury, Bérangère Fromont, Alice Grenier Nebout, Eric Grizard, Alice Goudon et Irma de Rean, et à ce regard anonyme d’époque qui fait revivre l’aube de la modernité en danse.
Devant ou derrière le rideau, je suis au seuil du prochain chapitre de mon espace de bonheur, la danse. Pleinement dans l’instant, au plus près de ma conscience, regardant à l’intérieur de moi-même et vers autrui par le don de soi, ma reconnaissance envers le public et le désir de transmission qui est au cœur de notre art.
Avant la tombée du rideau, et dans chaque instant qui lui succède, j’interprète une myriade de gestes que j’accueille en les laissant m’habiter et en les apprivoisant patiemment.
A travers ma danse, j’espère traduire l’étendue de nos états d’âme et nos états d’être ; le vertige et la résilience de l’amour qui est une rédemption ; la grâce infinie qui est partout dans la nature et dont nos propres corps abritent le mystère ; démontrer que la différence est une évidence ; remplir les points dans l’immensité de l’univers et les relier entre eux. Faire de chacun un espace de bonheur. Les faire briller comme des étoiles.
Cette sélection d’œuvres est l’esquisse d’un portrait de mon histoire.
Merci à Renato d’Agostin, Rebecca Amsellem, Théo Antonin, Hannah Archambault, Paz Borquez-Chevallier, Frédéric Fleury, Bérangère Fromont, Alice Grenier Nebout, Eric Grizard, Alice Goudon et Irma de Rean, et à ce regard anonyme d’époque qui fait revivre l’aube de la modernité en danse.
INSOMNIE - PARCOURIR LA NUIT 3vb1b
À travers une sélection d’œuvres avec comme point commun la nuit, la curation « Insomnie » exprime la complexité des nuits blanches. er des heures à attendre, à voyager, où la seule trace de vie est là où il y a de la lumière : un immeuble, un parking, une station service, à l'angle d’une rue d’une ville de mon enfance, l’Union. Ces points lumineux éclairent les pensées noires de nos nuits blanches. Ces nuits mouvementées, à réfléchir durant des heures, à analyser, angoisser, loin de l’euphorie et des excès de la journée, permet au vide de nous rassurer. L’œuvre « Lumineuse Solitude » de Adam Akner nous plonge dans ce moment suspendu dans le vide. Pour qu’au final, tard dans la nuit, les lumières encore allumées, avachie sur une table, le voilà enfin le sommeil ! Les rêves remplacent le vide. Sous les projecteurs d’un théâtre ou rêvant d’un coucher de soleil, Nathan Ghali avec son œuvre « Qui dorment paisiblement : Anne Hélène » exprime le réconfort du sommeil où la frontière de la réalité devient flou pour un monde, qui lui est réellement réconfortant.
À travers une sélection d’œuvres avec comme point commun la nuit, la curation « Insomnie » exprime la complexité des nuits blanches. er des heures à attendre, à voyager, où la seule trace de vie est là où il y a de la lumière : un immeuble, un parking, une station service, à l'angle d’une rue d’une ville de mon enfance, l’Union. Ces points lumineux éclairent les pensées noires de nos nuits blanches. Ces nuits mouvementées, à réfléchir durant des heures, à analyser, angoisser, loin de l’euphorie et des excès de la journée, permet au vide de nous rassurer. L’œuvre « Lumineuse Solitude » de Adam Akner nous plonge dans ce moment suspendu dans le vide. Pour qu’au final, tard dans la nuit, les lumières encore allumées, avachie sur une table, le voilà enfin le sommeil ! Les rêves remplacent le vide. Sous les projecteurs d’un théâtre ou rêvant d’un coucher de soleil, Nathan Ghali avec son œuvre « Qui dorment paisiblement : Anne Hélène » exprime le réconfort du sommeil où la frontière de la réalité devient flou pour un monde, qui lui est réellement réconfortant.
CLÉMENT POSTEC POUR LE NOUVEAU PRINTEMPS 1x1a4u
Pour son édition 2025, le Nouveau Printemps investit le quartier Saint-Sernin et associe l’artiste Kiddy Smile. Le festival affirme sa nouvelle formule et consolide les relations qu’il tisse avec la ville comme avec les artistes d’ici et d’ailleurs. Défendant un art pour toutes et tous, localement ancré, artistiquement exigeant, avant-gardiste, le Nouveau Printemps soutient des créations ou des expériences artistiques collectives, ouvertes sur le monde et responsables pour nos environnements. En dialogue avec des espaces d’arts ou des lieux inédits du quartier, Kiddy Smile et ses invité·e·s composent un parcours d’expositions, rassemblant de multiples pratiques artistiques, pour révéler encore une nouvelle vision de l’art. Cette fois, c'est une constellation dédiée à l’amour, aux liens et aux familles qui se constitue et s’offre de lieu en lieu : des invitations faites par Kiddy Smile à des artistes et des œuvres qui disent le désir d’être chacun et chacune ensemble, avec respect et fierté.
Pour son édition 2025, le Nouveau Printemps investit le quartier Saint-Sernin et associe l’artiste Kiddy Smile. Le festival affirme sa nouvelle formule et consolide les relations qu’il tisse avec la ville comme avec les artistes d’ici et d’ailleurs. Défendant un art pour toutes et tous, localement ancré, artistiquement exigeant, avant-gardiste, le Nouveau Printemps soutient des créations ou des expériences artistiques collectives, ouvertes sur le monde et responsables pour nos environnements. En dialogue avec des espaces d’arts ou des lieux inédits du quartier, Kiddy Smile et ses invité·e·s composent un parcours d’expositions, rassemblant de multiples pratiques artistiques, pour révéler encore une nouvelle vision de l’art. Cette fois, c'est une constellation dédiée à l’amour, aux liens et aux familles qui se constitue et s’offre de lieu en lieu : des invitations faites par Kiddy Smile à des artistes et des œuvres qui disent le désir d’être chacun et chacune ensemble, avec respect et fierté.
IN AND OUT - PHOTOGRAPHIER L'ARCHITECTURE 613q4w
L'histoire de la photographie architecturale a commencé entre 1826 et 1827 avec la plus ancienne photographie préservée au monde : "Vue de la fenêtre au Gras", un héliographe de Nicéphore Niépce, son inventeur. Au début du 19ème siècle, les daguerréotypes utilisés à l'époque nécessitaient un long temps d'exposition, ce qui a conduit l'architecture à devenir un sujet d'inspiration qui a captivé les photographes avec ses courbes et lignes architecturales. Les photographes ont documenté la construction de la Tour Eiffel, du métro de Paris et des gratte-ciel de New York, capturant le travail de célèbres architectes tels que Le Corbusier et le mouvement Bauhaus. Plus récemment, l'"urbex", abréviation d'exploration urbaine, vise à explorer des lieux abandonnés. Les images produites reflètent une architecture mise à l'épreuve par le age du temps. Elles interrogent les constructions humaines et leur nature éphémère. Tout au long du 20ème siècle, la photographie a évolué en une véritable forme d'art. Bien que l'image reproduise souvent fidèlement le bâtiment, le regard subjectif de l'artiste révèle une atmosphère, joue avec la lumière et devient plus abstrait. L'artiste transmet sa vision personnelle d'une structure et de ses éléments architecturaux. C'est ces perspectives que cette sélection vous invite à découvrir.
L'histoire de la photographie architecturale a commencé entre 1826 et 1827 avec la plus ancienne photographie préservée au monde : "Vue de la fenêtre au Gras", un héliographe de Nicéphore Niépce, son inventeur. Au début du 19ème siècle, les daguerréotypes utilisés à l'époque nécessitaient un long temps d'exposition, ce qui a conduit l'architecture à devenir un sujet d'inspiration qui a captivé les photographes avec ses courbes et lignes architecturales. Les photographes ont documenté la construction de la Tour Eiffel, du métro de Paris et des gratte-ciel de New York, capturant le travail de célèbres architectes tels que Le Corbusier et le mouvement Bauhaus. Plus récemment, l'"urbex", abréviation d'exploration urbaine, vise à explorer des lieux abandonnés. Les images produites reflètent une architecture mise à l'épreuve par le age du temps. Elles interrogent les constructions humaines et leur nature éphémère. Tout au long du 20ème siècle, la photographie a évolué en une véritable forme d'art. Bien que l'image reproduise souvent fidèlement le bâtiment, le regard subjectif de l'artiste révèle une atmosphère, joue avec la lumière et devient plus abstrait. L'artiste transmet sa vision personnelle d'une structure et de ses éléments architecturaux. C'est ces perspectives que cette sélection vous invite à découvrir.
THE ARTIST AND THE OTHERS - PRENDRE SOIN DE SOI 3g5s6l
Comment pouvons-nous agir positivement alors que nous sommes au cœur d'une crise climatique, de guerres, et dans une société qui évolue à une vitesse incroyable et qui s'effondre de diverses manières ? Comment pouvons-nous nous engager lorsque nous nous sentons totalement impuissants face aux injustices mondiales qui semblent hors de notre portée ? Comment pouvons-nous reprendre le pouvoir, agir et avancer en tant qu'individus au sein d'un système qui nous paralyse intentionnellement ? La réponse à laquelle je suis le plus connecté est le soin. Le soin collectif. Le soin est un acte radical dans notre société actuelle. Un acte de soin peut et fera la différence. Voici une sélection d'œuvres qui mettent en avant le thème du soin à travers divers thèmes : le soin collectif, le soin personnel, le soin de notre planète, explorés à travers différents médiums. Comme le dit Thich Nhat Hanh dans « L'Art de Communiquer » (2013), ‘Le soin est le pont qui nous relie les uns aux autres‘.
Comment pouvons-nous agir positivement alors que nous sommes au cœur d'une crise climatique, de guerres, et dans une société qui évolue à une vitesse incroyable et qui s'effondre de diverses manières ? Comment pouvons-nous nous engager lorsque nous nous sentons totalement impuissants face aux injustices mondiales qui semblent hors de notre portée ? Comment pouvons-nous reprendre le pouvoir, agir et avancer en tant qu'individus au sein d'un système qui nous paralyse intentionnellement ? La réponse à laquelle je suis le plus connecté est le soin. Le soin collectif. Le soin est un acte radical dans notre société actuelle. Un acte de soin peut et fera la différence. Voici une sélection d'œuvres qui mettent en avant le thème du soin à travers divers thèmes : le soin collectif, le soin personnel, le soin de notre planète, explorés à travers différents médiums. Comme le dit Thich Nhat Hanh dans « L'Art de Communiquer » (2013), ‘Le soin est le pont qui nous relie les uns aux autres‘.
HORS SUJET AUX CONFINS DU RÉEL 3k3s2z
Que ce soit pour traduire au plus près l’univers intime ou celui qui nous entoure - enrichir, épurer ou explorer l’essence d’un motif en représentant ce qu’il ne révèle pas - les points de age aux langages de l’abstraction sont multiples, persistantes et puissantes : L’examen du subconscient, la restitution des émotions indicibles, l’émerveillement devant l’exubérance ou le romantisme de la nature, l’expression d’une cartographie du monde réduite à sa stricte essence, la mise-en-scène d’une réalité dysfonctionnelle, une vision macro ou l’investigation de l’infiniment petit…
Hors sujet (Aux confins du réel) explore les espaces interstitielles, aux frontières tenus, entre une figuration onirique, poétique, fantasmagorique, ésotérique, cartésienne ou intuitive, et sa métamorphose - par glissement ou bascule - en pure abstraction, qu’elle soit lyrique, expressionniste, géométrique ou non-objectif. Cette sélection d’œuvres exprime ma fascination inaltérable pour cet équilibre délicat, impermanent et flottant ; un va-et-vient entre le motif et l’ailleurs ; le concret et l’imaginaire ; l’identifiable et ce qui échappe à la qualification; le sujet et le Tout.
Que ce soit pour traduire au plus près l’univers intime ou celui qui nous entoure - enrichir, épurer ou explorer l’essence d’un motif en représentant ce qu’il ne révèle pas - les points de age aux langages de l’abstraction sont multiples, persistantes et puissantes : L’examen du subconscient, la restitution des émotions indicibles, l’émerveillement devant l’exubérance ou le romantisme de la nature, l’expression d’une cartographie du monde réduite à sa stricte essence, la mise-en-scène d’une réalité dysfonctionnelle, une vision macro ou l’investigation de l’infiniment petit…
Hors sujet (Aux confins du réel) explore les espaces interstitielles, aux frontières tenus, entre une figuration onirique, poétique, fantasmagorique, ésotérique, cartésienne ou intuitive, et sa métamorphose - par glissement ou bascule - en pure abstraction, qu’elle soit lyrique, expressionniste, géométrique ou non-objectif. Cette sélection d’œuvres exprime ma fascination inaltérable pour cet équilibre délicat, impermanent et flottant ; un va-et-vient entre le motif et l’ailleurs ; le concret et l’imaginaire ; l’identifiable et ce qui échappe à la qualification; le sujet et le Tout.